ILES MARQUISES – Polynésie française 29 juin
Kaoha Nui!
« Le temps s’immobilise… aux Marquises »
Jacques Brel
Fatu Hiva (ou Fatuiva), un délire volcanique surgit des eaux tumultueuses du Pacifique. Après 26 jours de mer, nous entrons dans une baie mythique, Hanavave, encadrée de pitons majestueux. Et évocateurs. Les marins avaient nommé le lieu « Baie des Verges »… rapidement rebaptisé en décente « Baie des Vierges » par les missionnaires.
Voici notre première escale en Océanie, en Polynésie Française, aux Marquises. La Polynésie est un pays bleu, plus étendu que l’Europe, mais dont les terres émergées sont des poussières d’îles perdues dans le plus vaste océan du monde.
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Des îles bien à l’écart des autres continents…
Les Marquises, un archipel de bout du monde, fait de 12 îles et de quelques îlots. Six de ces îles sont habitées.
Aussi éloignés géographiquement que mentalement du monde moderne (de Tahiti, de la France, ou de toute autre influence d’un pays développé), rapidement une délicieuse sensation d’isolement nous envahit. Ici la vie se décline au présent, sans se conjuguer au futur, et si peu au passé. L’escale que nous vivons dans l’archipel se rèvèle à la fois captivante et intense, tout en se déroulant avec tranquillité et simplicité. Il n’y a que la nature, une poignée d’habitants, quelques animaux. Et pourtant… Nous n’organisons aucune de nos journées à l’avance, et chacune se retrouve automatiquement et rapidement remplie de découvertes, d’expériences uniques et de rencontres attachantes.
Mouillage dans la spectaculaire baie d’Anaho, au nord de Nuku Hiva
Un archipel qui fait battre nos cœurs ! Les habitants y sont pour beaucoup. L’accueil qu’ils nous réservent est exceptionnel, mais naturel pour eux.
Régulièrement, nous sommes invités spontanément à leur table.
Régulièrement, ils nous offrent des cargaisons de fruits exquis.
Et régulièrement, ils nous véhiculent dans leur 4×4.
Sous un abord brusque et coriace, les Marquisiens révèlent promptement un caractère bourré d’humour, très authentique et profondément généreux.
Marquisienne à Taiohae, Nuku Hiva
En trois mois, nous visitons 5 des îles habitées des Marquises ; la 6e est Ua Huka, l’île aux chevaux sauvages, mais malheureusement peu accessible en voilier durant l’hiver Austral, qui est la saison des alizés de sud-est.
Nos escales sont plus rapides à Fatu Hiva, Hiva Oa et Tahuata. Mais nous nous attardons sur les îles de Ua Pou et Nuku Hiva. Nous y créons de nombreuses d’amitiés, assistons aux féériques fêtes de Juillet, randonnons régulièrement dans des paysages aussi spectaculaires que diversifiés, assistons à des chasses au cochon ou à la chèvre, et palpons l’atmosphère mystérieuse des sites archéologiques, au passé mystique et cannibale.
Mouillage à Taiohae, Nuku Hiva
Enfin c’est à Nuku Hiva que nous recevons pendant presque un mois Fanie et Christian, un couple d’amis québécois. Nous partageons des moments fantastiques, et ils repartent avec un fabuleux coup de cœur pour Henua Enana, la Terre des Hommes, comme s’est toujours appelé l’archipel bien avant l’arrivée des colons.
Retrouvez nos deux albums photo des Marquises sur Picasa, racontant image après image notre escale marquante, les rencontres, les amitiés, notre émerveillement devant des panoramas grandioses, ainsi que l’art fascinant développé par ce peuple authentique et si accueillant :
. Notre escale aux Marquises :
. Art et danses marquisiennes :
Nos photos des Marquises sont aussi triées par thèmes dans nos albums photo Flickr: Heiva (fêtes de Juillet), art et tatouages, croyances aux Marquises (tikis et églises), mer et montagnes, chasse et pêche, et portraits des Marquises.
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Ci-dessous cinq petits PDF thématiques en images, pour vous plonger dans l’ambiance unique et envoûtante des îles Marquises… (il se peut que l’ouverture des PDF prenne un peu de temps).
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NAVIGATION ET MOUILLAGES AUX MARQUISES
Ici le PDF « Navigation et mouillages marquisiens » :
Naviguer aux Marquises, c’est bien fréquemment entrer dans un monde mouvant et chaotique, heurté et agité. Longeant des falaises déchiquetées, superbes.
Mouiller dans les baies marquisiennes, c’est régulièrement subir le roulis nerveux de cet océan ondoyant. Au cœur de baies spectaculaires.
Débarquer en annexe aux Marquises, c’est souvent une histoire humide et mouvementée !
Mais quelle aventure de découvrir ces îles uniques, et quel plaisir d’aller à la rencontre de son peuple généreux et accueillant !
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ART ET TATOUAGES MARQUISIENS
Ici le PDF « Art et tatouages marquisiens » :
Marquises Cercamon II.pdfAu contact des divers colonisateurs, vers les 18e et 19e siècles, les Marquises deviennent une « terre muette » : le peuple est pratiquement décimé, et sa culture est en guenille. Vers 1980 émerge un renouveau culturel, une profonde recherche d’identité, une soif de connaître ses racines, son histoire. C’est au travers de l’art notamment que la culture marquisienne renaît alors. Un domaine où ce peuple a toujours excellé.
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LA CHASSE AUX MARQUISES
Ici le PDF « La chasse aux Marquises » : 
Marquises Cercamon III.pdf
La chasse, base de l’alimentation aux Marquises, représente pourtant bien plus que le simple fait de se nourrir. C’est une véritable fierté, une marque de virilité, faisant rejaillir l’âme guerrière des Marquisiens.
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PAYSAGES MARQUISIENS
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Ici le PDF « Paysages marquisiens » : Marquises Cercamon IV.pdf
Henua Enana, la « Terre des Hommes », sont des îles du bout du monde, situées à 1’400 km de Tahiti. Pas de lagons, mais des montagnes déchiquetées surgies des profondeurs de l’océan. Âpre et généreuse, ainsi est la terre des Marquisiens, créé à leur image. Pics dépassant les 1000 m d’altitude, vallées mystérieuses jalonnées de cascades, plateaux désertiques, forêts impénétrables, falaises abruptes, baies secrètes… Des paysages envoûtants et majestueux.
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FETES DE JUILLET
Ici le PDF « Fêtes de Juillet » :
Tout le mois de juillet en Polynésie vibre sous les réjouissances du Heiva, sommet de la culture maohi. Concours de danses toujours innovées, aux relents ancestraux, guerrières ou sensuelles. Orchestres de percussions et chants ethniques. Courses de pirogues, les va’a. Sculptures de tiki, dieu ou ancêtre divinisé, sur bois ou sur pierre. Tressage de couronnes de fleurs. Concours de coprah (extraction de la pulpe de noix de coco). Défilé de chevaux…
Loin du folklore, mais pour se réapproprier leur culture.
Et bien sûr, c’est l’occasion de faire la « bringue », la fête !
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