PANAMÁ Pacifique et ANDES

Carte topographique de l'Amérique du Sud avec la cordillère des Andes (en brun) le long de la côte occidentale du continent. carte

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Escale aux îles Perlas, Panamá

Veuillez trouver ci-dessous les récits de nos escales fin 2010, en fichiers PDF (qui peuvent être longs à ouvrir):

Périple sac au dos dans les Andes – Passage du canal de Panama – Iles Perlas (Panama) – Navigation Panama-Costa Rica.

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. Voyage sac au dos de deux mois dans les Andes (Equateur, Pérou, Bolivie), en laissant Cercamon en marina:

PANAMÁ Pacifique et ANDES dans 012 - Panamá Pacifique et Andes 2010 pdf voyageandes2010doc.pdf

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Ce texte raconte notre découverte de la haute montagne, nos trekkings avec des débuts difficiles, puis la fierté de parvenir jusqu’à plus de 5’000m (randonnée du Chimborazo en Equateur, Santa Cruz Trek et circuit de l’Ausangate au Pérou, canyon de Palca en Bolivie). L’émerveillement est complet devant tant de glaciers, de lacs turquoise, de faune andine. Pour contrer le mal de l’altitude, nous consommons des feuilles de coca ; nous décèlerons tardivement une étonnante réaction physiologique et psychique. Au pied des sommets enneigés, nous parcourons des villes recélant souvent d’admirables édifices coloniaux : Quito et Cuenca en Equateur, Cusco et Huaraz au Pérou, la Paz, Sucre et Cochabamba en Bolivie. Nous entrons dans ce pays par le mythique lac Titicaca, et à Potosi nous endossons la peau de mineurs, une expérience bouleversante. A travers toutes les Andes, des bus nous transportent pendant de longues heures sur des pistes plus ou moins défoncées, des parcours régulièrement bourrés d’aventures, notamment le barrage des campesinos en Bolivie. Nous découvrons les Indiens Quechua, leur culture, leur mode de vie. Enfin, nous traversons en 4×4 l’un des plus hallucinants paysages que nous ayons jamais admiré : les déserts du Sur Lípez et le Salar de Uyuni au sud de la Bolivie. Ce récit, c’est la vie de backpacker, ses découvertes, ses mésaventures, sa santé vacillante et ses rencontres. Les Andes… qu’est-ce que c’était beau… et qu’est-ce que c’était froid !

. Veuillez découvrir ici nos photos d’Equateur, du Pérou, et de la Bolivie.

. Ou encore dans nos albums photo sur Flickr: Equateur, Pérou, et Bolivie.

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CANAL DE PANAMA

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. La traversée du canal de Panama, une aventure riche en émotions : pdf dans 012 - Panamá Pacifique et Andes 2010 cercamoncanalpanamadoc.pdf

. Les photos du Canal de Panama

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ILES PERLAS

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. Première escale Pacifique: les îles Perlas, magnifique et sauvage archipel au large de Panama: pdf cercamonauxlesperlas.pdf

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PANAMA CIUDAD et PANAMA le pays

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. Nous avons passé en tout 9 mois au pays de Panamá (y.c. les San Blas), une région fabuleusement diversifiée dont nous avons apprécié la population si chaleureuse.

. Voici nos photos de Panamá côte Pacifique :

https://get.google.com/albumarchive/104693911248873329852/album/AF1QipODIvSIj1pJ1fJOG7ixNG8VAAwAXAvQ8S519u0V

. Et sur Flickr toutes nos photos de Panama:

https://www.flickr.com/photos/doris-r/albums/72157646337011763

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. Route Panama-Costa Rica (fin décembre 2010):

Ci-dessous le récit de nos deux semaines de navigation (entrecoupées de courtes escales) entre le Panama et le Costa Rica. Désolés, pas de photos cette fois-ci car il n’y a plus d’appareil à bord pour le moment (cassé). Ce texte raconte notamment nos premières impressions de navigation sur l’océan Pacifique… assez remuant !

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Petite entrée en matière avec l’Océan Pacifique

Il pleut, encore, quand nous quittons Panamá Ciudad. La tête des buildings disparaît dans la brume, et brusquement toute la rangée des gratte-ciels est gommée d’un coup de nuages gris. Nous zigzaguons comme d’habitude entre l’essaim de cargos au mouillage. Devant l’étrave il y a près de 400 milles à parcourir, soit un peu plus de 700 kms.

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Premier mouillage dans l’après-midi, vers Isla Otoque, île qui paraît d’autant plus austère sous ce ciel bas et gris. Les falaises paraissent encore plus hautes, la forêt encore plus sombre, la puissante houle du Pacifique plus hostile, elle vient s’écraser contre les galets avec fracas. Au mouillage il n’y a que nous et des bateaux de pêche, dégoulinant de rouille, d’où se sont échappés de vagues saluts. La nuit tombe, sur l’un d’eux des guirlandes de Noël créent un halo de lumières trouant l’obscurité.

Le lendemain, le ciel s’est dégagé, l’île semble plus accueillante. Nous la laissons dans notre sillage pour une navigation paisible, lente, le vent de nord est léger. En soirée, brusquement un dauphin voltige tout à côté du bateau, effectuant un bond à plus de deux mètres au-dessus de l’eau, un instant figé dans les airs, comme pour un photomontage. C’est le début d’une longue partie de jeux entre Cercamon et des bandes de dauphins collés à l’étrave, ils vont nous accompagner quotidiennement pendant ces deux semaines… merveilleux compagnons de mer. Il y a aussi des tortues au dos bombé, de petites raies qui sautent, et les poissons… au bout de la ligne.

Cet autre jour, nous pêchons simultanément deux thons de taille moyenne, sur nos deux lignes parallèles. L’arrivée des poissons dans le cockpit se fait dans un bain de sang. Ça ressemble à la scène d’un crime. Le liquide vermeil éclabousse jusqu’aux recoins les plus inaccessibles. Le sang du thon est d’un rouge aussi vif que celui d’un homme, et dès son contact avec l’air, il coagule pareillement. Mais la chair de tels poissons vaut bien la séance nettoyage qui s’ensuit ! Nous dégustons le soir deux énormes pavés de thon, succulents, le reste est mis en bocaux de conserve grâce à la cocotte minute, palliatif du réfrigérateur.

A la fin du deuxième jour, et plutôt pendant la nuit, la Punta Mala se profile. C’est le challenge du parcours, mer et vent ont forcis, ça tangue, ça barbouille, mais ça navigue bien. Cercamon est coincé entre la Punta Mala à tribord, et le rail des cargos à bâbord. Ils se suivent en file indienne, défilés de lumières qui vont et viennent entre Panama et les USA.

Nous naviguons pendant neuf jours en tout, parfois de nuit. C’est l’intersaison, entre hiver et été, entre saison humide et saison sèche. Tous les régimes et forces de vent gonflent nos voiles ou les font faseyer. Nous adoptons tous les styles d’allures, sortons presque toute la garde-robe de voiles, et utilisons aussi beaucoup le moteur. Nos visites arrivent bientôt, pas le temps de trop flâner sur l’océan ! L’alizé s’il apparaît est souvent puissant, les autres souffles sont hésitants ; les petits grains alternent avec un grand ciel bleu, et toujours, cette puissante houle de sud-ouest, qui vient se mêler à celle du vent actuel, ou qui imprime un mouvement souple à la mer d’huile.

Les mouillages ne sont pas aisés, il faut trouver à la fois une protection contre le vent du moment qui souffle, et cette fameuse houle de fond. En outre les vents changent brusquement de direction et de puissance. Une nuit, l’alizé s’est brusquement réveillé, la chaîne d’ancre s’est entièrement déroulée du côté opposé où nous avions mouillé, et la poupe fait inconfortablement face aux récifs. Sous la quille les fonds ont soudainement remonté, et dans quelques heures c’est sûr, nous nous échouerons avec la marée qui se retire. Nous mettons au moins une demi-heure à remonter l’ancre, les à-coups que lancent les vagues dans la chaîne ralentissent les physiques manœuvres au guindeau manuel et inondent l’avant du pont (et nous avec). Grâce à un menu bout de lune nous pouvons nous repérer, et nous réfugier derrière une petite île qui au moins fait écran à la houle du nord, mais ouvre grand les bras à celle de sud-ouest… « Doux » balancement pour toute la nuit.

Nous faisons lentement connaissance avec le Pacifique… c’est peut-être un lieu commun de dire qu’il n’est pas si pacifique, mais c’est notre première impression ! Ce qui nous change aussi radicalement d’avec la Caraïbe, c’est la tranquillité, la solitude des mouillages. En deux semaines nous ne croiserons au loin que deux autres voiliers ! Quelle quiétude.

Premier « vrai » arrêt, au bout de cinq jours, à Bahía Honda sur la côte panaméenne. C’est un plan d’eau qui s’enfonce dans les terres, ou c’est la terre qui empiète sur la mer. C’est un bassin d’eau lisse, épargnée de vent comme de houle, planté d’îles et de bras de terre surmontés de collines qu’enveloppe une jungle luxuriante.

A peine Domingo nous a-t-il repérés qu’il prépare sa pirogue, et vient nous souhaiter la bienvenue. Long et sec, ses yeux rient au fond de ses profondes orbites, les pommettes sont fichées très hautes et saillantes, et entre elles la bouche pauvrement dentelée parle, rigole, questionne. La voix est comme une mélodie. Domingo a 70 ans et rencontrer des navigateurs en ce lieu isolé est une fête ; il nous invite chez lui. Nous faisons connaissance avec toute la famille. Régis bricole avec Domingo, je papote avec son épouse occupée à la lessive ou avec les petits enfants, et la journée passe. La maison regarde l’eau qui dort, ici règne la paix. Nous faisons du troc, nous recevons épinards, salade verte, feuilles de menthe, piments, mandarines, ananas, bananes à profusion … Fraîchement cueillis au jardin, quel délice.

Le lendemain, Domingo monte dans notre annexe, nous partons ensemble au village de Bahía Honda. Les quelques demeures de béton devant l’estran cachent en réalité un vaste village parsemé sur toute l’île, enveloppé de jungle. Nous entrons au cœur du hameau par une cour coincée entre deux maisons en forme de couloir. Là un cochon patauge dans les ordures, et juste derrière un homme vêtu d’un simple short, à la peau mousseuse de savon se lave devant un tonneau rempli d’eau douce.

Aujourd’hui c’est férié, tout le monde prend du repos en ce jour sacré de la fête des mères, « el Dia de la Madre ». Domingo nous présente la mairesse du village, une femme souriante qui affiche la bonne quarantaine. Grâce à elle dit-il, l’île est enfin propre. Des bacs en plastique de récupération sont cloués aux arbres et font office de poubelles, peu de déchets traînent parterre ; les immondices sont systématiquement brûlés.

Nous sillonnons tout le village à la suite de notre guide qui s’arrête à chaque maison pour saluer la famille, nous présente, puis nous poursuivons plus loin. Les fillettes, avec leurs longs cheveux noirs et leurs yeux en amande, sont des Pocahontas miniatures. Ce peuple de pêcheurs affiche des physiques sveltes au contraire de leurs compatriotes citadins. Nous serrons aussi la main des policiers, le regard est franc et affable, le muscle est saillant. L’un d’eux lit une Bible. Deux églises dans ce village, les catholiques en bas, les évangéliques en haut. Plus haut encore, c’est l’école qui domine l’île. Le proviseur, le front soucieux, prenant son rôle très au sérieux, nous en fait faire le tour avec fierté. Le bâtiment est en train de s’agrandir, il n’y a plus assez de place pour les 175 enfants actuels. Si l’éducation semble être une des priorités du nouveau président, en revanche le poste santé ne bénéficie pas pour l’instant des mêmes contributions. Une auxiliaire de santé travaille au Centro de Salud, mais ni infirmière, ni docteur, et peu ou pas de médicaments. Et le prochain dispensaire est situé bien plus loin. Décrétant le système de soins inefficaces, et après plusieurs vaines consultations, Cornelia, l’épouse de Domingo, abandonne la partie. Pas de traitements pour son arthrose, tant pis. Nous lui donnons quelques comprimés, qui ne serviront à éradiquer le mal que pour peu de temps.

Les questions habituelles fusent : «Vous êtes gringos ? (ici le blanc est forcément américain). Vous avez des enfants ? (ici les familles se créent précocement et deviennent rapidement nombreuses). Quel salaire gagnez-vous en Europe ? (ici le niveau de vie est incomparable à celui de l’Europe ; nous revoyons systématiquement la paye à la baisse). Que s’est-t-il passé avec l’équipe de France au Mondial de Football ? (ici on aime le foot et les joueurs français) ! »

À Bahía Honda, et plus loin aussi, tout le monde parle des torrentielles pluies des dernières semaines qui ont causé débordement des rivières, inondations, et même la fermeture temporaire du canal de Panama! Nous pensions que ces pluies diluviennes, incroyables, tant aux îles Perlas qu’ensuite sur la capitale, étaient normales, de saison, mais les indigènes ont l’air de trouver ça fou !

Domingo ne cesse de nous répéter que nous pourrions, que ça serait vraiment sympathique, de construire ici notre maison ! Certes, le village est charmant, les sourires abondants, mais quelle promiscuité ! D’ailleurs Domingo semble avoir le même avis, car même s’il est copain avec tout le monde, il est heureux de s’en retourner vers sa maison solitaire, où ses seuls voisins sont la famille de son fils. 

Le dernier jour, nous allons faire le plein d’eau à la cascade qui dévale la colline pour se jeter dans l’océan. L’eau douce abonde, le pays est sillonné de cours d’eau, représenté par des multitudes de veines sur la carte, il y en a 325 du côté Pacifique (sur 1’700 km de côtes) !

Au revoir, Domingo et Cornelia, merci pour votre si chaleureux accueil… Nous ne vous oublierons pas.

Quelques jours plus tard, nous plantons l’ancre pour une autre escale prolongée, à Isla Parida, toujours au Panama. Magnifique île entourée de ses îlots satellites. De longues plages blanches encadrées de roche volcanique ébène sont ornées de palmiers, et au-delà, la jungle luxuriante  s’élève sur de petites buttes.

Première nuit : Régis est réveillé vers 3h du matin par un son anormal. Il se glisse sans bruits vers la descente, et aperçoit des faisceaux de lampes de poche qui éclairent la poupe. Le canot des visiteurs nocturnes s’est glissé sans bruits jusque là. Mais sur Cercamon tout est cadenassé, rien ne traîne, désolés, il n’y a rien à voler facilement. La barque s’en va. Régis sait qui c’est, il s’y attendait un peu. Il s’agit de ces trois jeunes pêcheurs qui sont passés deux fois devant nous l’après-midi, une fois sans répondre au salut de Régis, la deuxième fois en regardant effrontément le voilier. Le soir ils ont bu et fait la fête sur leur gros bateau de pêche, et plus tard ils ont tenté leur larcin. Le lendemain, ils repassent en canot devant Cercamon ; les jeunes ne remarquent pas tout de suite Régis posté à l’arrière… ils ont la conscience si peu tranquille qu’ils manquent de caler au moteur quand ils entendent le « Hola ! » provocateur que leur lance joyeusement Régis !

Si toutes les îles et îlots sont privés (et appartiennent le plus souvent à des gringos), l’accès ne nous en est pas interdit, et c’est un bonheur de parcourir plages et chemins de jungle tracés. Notre île préférée : Paradita. Nous sommes émerveillés, stupéfaits, par toute cette harmonie qui s’en dégage. Parce que c’est bien entretenu, que la nature sauvage se mêle aux plantes fleuries, que les plages marbrées de sable noir sont belles et propres, que l’on se balade aisément, que la vue, plus on gagne en hauteur, est superbe, et domine les autres ilots et l’océan qui scintille. Les maisonnettes sont nées des matériaux de l’île et s’y intègrent à merveille. Lit et hamac face à l’océan, le rêve… Y’a pas à dire, si on nous proposait un poste de gardiens, nous accepterions immédiatement !

Les gardiens actuels de Paradita, et depuis des années, c’est le vieux mais énergique Valerio et son épouse Damaris. Seuls sur l’île toute l’année, ils l’entretiennent régulièrement, et la préparent pour le propriétaire quand il a le temps de prendre des vacances.

Damaris nous fait approcher de l’étang opaque qui jouxte leurs huttes. Sa voix rauque résonne dans l’air, elle appelle : « Lola, Lalo, venga aqui ! ». Alors, les troncs d’arbres flottant à la surface commencent à se mouvoir, il y en a une dizaine, et l’un d’eux s’approche de la rive : un crocodile ! Il sort de l’eau avec lenteur, sa peau semée d’écailles se plisse. Damaris lui lance un morceau de poisson. Il se jette dessus, le saisit dans sa gueule, le mâche brièvement de ses multiples dents, le gobe. Les mouvements de la bête sont incroyablement rapides, il évolue aussi aisément dans l’eau que sur terre. Et brusquement il se fige, aussi immobile qu’une statue. Ses yeux globuleux ont la même immobilité, le regard est vide, mort. Attente angoissée pour nous, est-il capable de se jeter sur nous ? Car manifestement il a encore faim ! Mais Damaris lui a tout donné. Déçu, il rebrousse chemin, retourne à l’eau, disparaît. Nous sommes fascinés. Un poste de gardiens sur l’île, vraiment ? En tous cas pas à côté de cet étang avec une maison sans portes ! Surtout que la nuit, les crocodiles quittent l’étang et traversent la plage pour se jeter dans la mer et revenir au petit matin…

D’autres huttes disséminées sur l’île principale abritent différents gardiens. Juste devant le mouillage, nous arrivons chez Milka et Jose. Ils sont indiens, de l’ethnie des Ngobe, l’une des sept populations indiennes sur territoire panaméen. Les femmes Ngobe sont toujours vêtues de longues et très amples robes de couleur vive et unie ; un vêtement flamboyant… mais en tous cas peu seyant ! Ils nous accueillent avec sourire et simplicité dans leur hutte au toit joliment tressé d’herbes. Avec eux vit la dernière de leurs quatre enfants, une fillette de quatre ans, timide et curieuse. Les Ngobe sont d’une douceur et d’un calme à toute épreuve. Ils gardent leur côté d’île, possèdent quelques cultures et des poules, et se ravitaillent en douce à la source derrière la butte. Ici c’est « no stress land ».

Nous levons l’ancre, il reste une centaine de milles à parcourir jusqu’au Costa Rica. Et là, c’est une autre histoire qui commence… 

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