TRANSPACIFIQUE et escale aux îles GALAPAGOS

Carte de l'océan Pacifique.  Galapagos-satellite-2002.jpg

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Vous trouverez trois articles ci-dessous : la traversée paisible Costa Rica – Galápagos, la magnifique escale aux Galápagos sur l’île San Cristobal, et la navigation remuante Galápagos – îles Marquises.

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TRAVERSEE COSTA RICA – ARCHIPEL DES GALAPAGOS

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San Critobal, archipel des Galápagos, 14 avril 2011 

C’est depuis l’hémisphère sud, atteint après 14 jours de mer, que nous écrivons ces quelques lignes. L’archipel des Galápagos mérite bien son nom d’îles enchantées : ici sur l’île San Cristobal tout nous émerveille, quel étonnement de pouvoir nager avec des otaries, de pouvoir s’approcher tout près d’iguanes marins, d’observer les tortues, les oiseaux… 

Pour atteindre ce paradis, deux semaines de navigation ont été nécessaires, langoureuses et sereines. Ci-dessous un petit récit avec photos. Ambiance d’eau et de bleu, après avoir quitté un pays de feuillages et de vert…

Notre récit à télécharger: TRANSPACIFIQUE et escale aux îles GALAPAGOS dans 014 - Traversée du Pacifique et îles Galápagos 2011 pdf cercamoncostaricagalapagosdoc.pdf

Et ici nos photos de la traversée Costa Rica-Galapagos:

https://get.google.com/albumarchive/104693911248873329852/album/AF1QipNSvvkPujBbwOL3DSfWEssowjvidLCzcGhzLMo5

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ESCALE AUX ILES GALAPAGOS (San Cristobal)

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San Cristobal, archipel des Galápagos, 3 mai 2011

Dernier message depuis l’Amérique du sud… Un au revoir époustouflant, l’archipel des Galápagos nous a emballés, et nous ne nous y attendions pas. C’est la sérénité de vie de la petite ville de Puerto Baquerizo Moreno, c’est la profonde gentillesse de ses habitants, c’est l’observation privilégiée d’une faune unique, aucunement farouche, c’est l’harmonie entre humains et animaux, c’est une bouffée de nature pure, ce sont aussi les rencontres au mouillage, tout ça a façonné une extraordinaire et inoubliable escale. Les mots sont peu de choses face aux images… Nous vous laissons les découvrir ICI ou encore dans notre album photo Flickr ICI.

Dès demain, une autre aventure nous attend, celle de près de 3000 milles sur l’océan Pacifique, en route vers les îles Marquises. Depuis quelques jours tout a changé : fini les grains et la touffeur, l’alizé s’est réveillé, et devrait nous emmener vers la Polynésie Française  à une cadence plus rapide que pour notre précédente traversée !

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TRAVERSEE ARCHIPEL DES GALAPAGOS – ILES MARQUISES

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Le récit en images de notre traversée :pdf dans 014 - Traversée du Pacifique et îles Galápagos 2011 cercamongalpagosmarquises.pdf

Toutes les photos de la traversée : 

https://get.google.com/albumarchive/104693911248873329852/album/AF1QipORYAuEoeykH1AbT-Ve41sIBc40RRTC7lGxtpOi

Ou sur notre album Flickr: https://www.flickr.com/photos/doris-r/albums/72157646097469940

 

Hiva Oa, archipel des Marquises, Polynésie Française, le 16 juin 2011

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Une traversée remuante

Fatuiva. Le nom résonne déjà comme une mélodie, exotique et dépaysant. Une sensation de bout du monde. Ajoutez-y des crêtes rocheuses dressées contre le ciel et accrochant les nuages nébuleux. La force de l’Océan Pacifique s’écrasant en écume nerveuse contre ces rocs. Une toison verte, tapissant la pierre, comme pour adoucir cette austérité minérale.

Perdues parmi ce cadre des plus grandioses, quelques maisons surgissent ici et là lors de l’approche par mer. Elles offrent des cascades de gentillesse, un accueil un peu brusque et paradoxalement chaleureux, des profusions de fruits exquis, et l’ouverture vers une culture qui promet d’être passionnante.

Fatu Hiva est la première terre que nous avons touchée après 26 jours de mer.

26 jours pour parcourir 3’095 milles (5’732 kms), dégringoler 10 latitudes, traverser 49 longitudes, franchir 4 fuseaux horaires.

Le 31 mai au petit matin, nous avons planté l’ancre dans la baie de Hanavave, enserrée de pitons rocheux dressés contre le ciel. Quel suprême bonheur d’arriver là !

Toute la fatigue, tout notre épuisement, se sont effacés d’un coup.

Car ces presque quatre semaines de mer se sont révélées remuantes, usantes, fatigantes. Beaucoup de grains. Deux dépressions tropicales sur le parcours, dont la première relativement forte accompagnée de vents violents, d’averses torrentielles, excavant une mer jusqu’à ce qu’elle atteigne 5-6 m de creux. Un roulis permanent, brusque, provoqué par une mer souvent désordonnée, courte. Des conditions de vent et de mer extrêmement variables exigeant des manœuvres continues pour adapter la voilure, de manière à ce que le pilote automatique soit toujours performant. La nuit du 11e jour, une déferlante s’est invitée à bord pour inonder l’intérieur…

Nous avons assuré des quarts de veilles 24h/24, et peu à peu , aidée par le tangage, une fatigue lancinante a imprégné toutes les fibres de notre être, toujours plus profondément. Rapidement, nous avons perdu la notion du temps. Ne vivant que le moment présent, lui seul comptait au milieu de ces éléments parfois doux, parfois hostiles.

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Pêcher a été un réel bonheur. Il suffisait de jeter la ligne pour obtenir presque systématiquement de la daurade ou du thon ! L’alizé soufflait en général d’est à sud-est, entre 10 et 30 nœuds (mais plus violemment dans les dépressions), le plus souvent vers 20 nœuds, nous offrant une moyenne quotidienne de minimum 100 milles, maximum 155 milles. Allures du près, puis du travers, enfin du largue, et pour finir au vent-arrière. Au fur et à mesure de la traversée, notre carène se costumait : algues rouges qui tapissaient le franc-bord jaune jusqu’à sa moitié, et des hideux pouces-pieds dressés côte à côte sur toutes les œuvres vives, s’allongeant au fur et à mesure de la navigation.Après une vie en telle intimité avec Cercamon, nous avons appris à profondément le connaître, et le lien de confiance s’en est trouvé renforcé.

La mer nous a fait passer par toutes les gammes d’émotions, du profond ras-le-bol au sentiment singulier de bien-être. Chaque jour s’étalait devant nos yeux le spectacle grandiose de la mer, puissante, omniprésente.

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Nos premières impressions des îles Marquises

Hiva Oa est la troisième île marquisienne où nous faisons escale, et la première où nous trouvons internet. Un luxe qui devient rare et cher ! Nos nouvelles risquent d’être très irrégulières… Mais ce moyen de communication ne paraît plus si essentiel lorsque l’on se sent si loin du monde !

Sur Hiva Oa reposent pas loin l’une de l’autre les tombes de Jacques Brel et du peintre Gauguin; elles regardent l’océan. Avant Hiva Oa, il y a eu Fatu Hiva et donc sa majestueuse Baie des Vierges (Hanavave), puis Tahuata et ses délicieuses plages, son eau turquoise, ses raies Manta.

Nos premières semaines aux Marquises nous révèlent une escale complètement unique, qui ne ressemble à rien de ce que nous connaissons, de part l’attitude très accueillante des gens, la notion puissante d’éloignement par rapport au restant du monde, les îles formées de blocs montagneux acérés surgis de l’eau pour atteindre jusqu’à des 1000m, le fait de se nourrir exclusivement des produits des îles (dé-li-ci-eux les énormes pamplemousses polynésiens !), de participer aux activités des habitants, de laisser couler la vie, avec douceur et bonheur…

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